Santé sexuelle et Reproductive : Iprosarude, à la préparation d’une parenté future responsable

Pour l’accroissement du taux d’utilisation des contraceptifs, les jeunes doivent être sensibilisés sur une sexualité saine et responsable. C’est pour cette raison que Iprosarude  a mis en place des centres de santé amis des jeunes, dans le cadre du programme conjoint Menyumenyeshe,  pour les familiariser avec la santé reproductive et le planning familial.

Les grossesses précoces chez les jeunes et les adolescentes sont une réalité  en milieu scolaire et le taux d’utilisation des méthodes contraceptives reste faible au Burundi, soit 34,3 % selon la PNSR. Par conséquent, la démographie reste galopante.

Pour Iprosarude , les jeunes doivent être informés avant qu’il ne soit trop tard

Selon  ,Hawa Irafasha titulaire du centre de santé ami des jeunes de BUSERUKO II, district sanitaire de Mabayi dans la province de Cibitoke, mis en place par Iprosarude ,  indique que pour le succès de la santé de la reproduction , tout doit se préparer à l’avance et surtout chez les jeunes qui constituent aussi une parenté future. «  Ici on s’occupe beaucoup des jeunes. On les rencontre dans leurs écoles pour leur parler de l’éducation sexuelle, mais aussi de l’utilisation des méthodes contraceptives, afin de leur montrer le danger que présentent les mariages précoces et les maladies sexuellement transmissibles. Nous organisons des séances de sensibilisation et d’écoute dans l’une des salles du centré de santé ami des jeunes.. C’est pour les mettre à l’aise et leur permettre de poser toute question en rapport avec la sexualité », et nous sommes bien outillés Car nous avons bénéficié de beaucoup de seances de renforcement de capacités par les agents de l’organisation Iprosarude , explique Mme Kubwimana. Elle informe que pour le moment les jeunes sont à l’aise. Ils peuvent même demander conseil à un infirmier en cas de doute et même demander des préservatifs pour se protéger en cas de besoin. Le mieux serait que les jeunes se réservent jusqu’au jour du mariage. Mais, au lieu de les perdre, vaut mieux les protéger des maladies sexuellement transmissibles, mais aussi des grossesses non désirées.

Elle fait remarquer que pour le seul mois de Novembre passé, au centre de santé ami des jeunes de Maramvya, 215 jeunes ont été écoutés et conseillés, 531 sensibilisés sur la santé de la reproduction et 57 se sont fait dépistés.

Cependant, Claudine Mufafara, chef de projet du programme conjoint Menyumenyeshe pour Iprosarude,  demande aux parents de briser les tabous et de favoriser la communication avec les enfants pour parler justement de la sexualité. Pour elle, vaut mieux les informer à temps avant qu’il ne soit trop tard pour le faire.