VSLA: Ensemble, les femmes ouvrent leurs horizons

Iprosarude, étant  une organisation d’utilité publique et qui œuvrent pour le développement, ne ménage aucun effort pour penser à l’autonomisation financières des femmes et autres groupes sociaux vulnérables. Ainsi, des groupes de solidarité et d’entraide dits VSLA  (Savings and internal lending communities) se développent ici et là dans les provinces de Mwaro, Gitega et kayanza. Des femmes témoignent avoir réalisé des activités d’auto-développement grâce à ces groupements. Lors de l’encadrement de ces VSLA, Iprosarude  encourage les femmes à intégrer leurs maris dans ces genres de groupements pour plus d’harmonie dans les ménages

VSLA ?comment ça se passe ?

Une vingtaine de femmes se rassemblent dans les parages du marché à Gitega. Autour d’un cercle, elles échangent des billets de banque par l’intermédiaire du chef du groupe. « C’est devenu une habitude. Nous nous rassemblons ici le soir une fois la semaine », confie Mme Gloriose Girukwishaka, chef du groupe de solidarité Twiyunge, de la colline Nyabututsi.

L’objectif des VSLA est l’inclusion financière de la femme qui épargne et accède au crédit, signale la responsable. Sous l’encadrement d’un agent de l’Iprosarude, ces femmes ont aussi droit aux notions d’entrepreneuriat, des informations sur la santé sexuelle et reproductive, la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, les mesures barrières contre le COVID-19 et de résolution pacifique des conflits.

Les VSLA ont aidé plusieurs femmes dans l’autonomisation financière. « Aujourd’hui, je gère un petit commerce de denrées alimentaires grâce au crédit obtenu via notre  groupe VSLA », confie Aicha, membre du groupe de solidarité. Chaque semaine, on épargne un montant quelconque et, du coup, des demandeurs de crédits se partagent l’argent pour réaliser des projets d’auto-développement », ajoute Régine.

Le groupe de Nyabututsi  n’est qu’une illustration du regroupement des femmes et même autres regroupements mixtes, confie un jeune homme, agent de l’Iprosarude qui supervisent plus de 15 regroupements   d’épargne et crédit à  la colline Butamuheba. On les rencontre ici et là dans différentes communes sous diverses appellations.

Aujourd’hui, Iprosarude compte plus de 510 groupements d’épargnes et crédits dans les 3 provinces : Mwaro, Gitega et Kayanza, dont 6 groupements sont constitués par des membres des communautés Batwa, une ethnie minoritaire, marginalisée et discriminée au Burundi.