Quand un seul message sauve ma vie …..

Jacqueline  Muntunutwiwe , une femme  de  la  commune Gatara, Province Kayanza   raconte son histoire. « Avant de rejoindre l’association, d’épargne et crédit mis en place par l’association Initiative pour Pour la Promotion de la Santé Rurale et le Developpement ( IPROSARUDE ),  j’étais comme une femme de ménage. Je croyais qu’être femme c’est juste labourer les champs, chercher la nourriture et prendre soin de mon mari et mes enfants. Je ne savais rien de ce qui est participation financière dans mon foyer. Tout ce qui est argent, c’était sur la tête de mon mari », témoigne-t-elle.

 En 2020, Madame Muntunutwiwe   a eu vent de la part des encadreurs des VSLA de l’IPROSARUDE  à sa colline , qui expliquait les bienfaits d’appartenir à un groupe d’épargne et crédit. Elle a participé à une réunion de sa colline,  sans vraiment y prêter une grande attention, elle voulait juste écouter ce qui se disait. Après deux séances de formation, cette quadragénaire a été séduite par les activités de l’association. « Quand j’ai appris que je peux avoir un petit crédit pour initier une activité génératrice de revenus, je n’ai pas hésité une seconde. Je me suis lancée dans la vente des avocats .J’achète un arbre entier puis je détaille  le soir sur notre marché de la colline. Mais la grande partie part en Mairie de Bujumbura et je gagne beaucoup. Une année après, j’ai remboursé le crédit et maintenant j’ai acheté un champ supplémentaire et mon mari est content de moi. ».

Madame Muntunutwiwe  a affirmé qu’aujourd’hui, elle se sent extrêmement fière de participer dans la vie financière de sa famille. Elle peut s’occuper de la scolarité de ces enfants.

«  Si un enfant a besoin de stylo, je ne lui dis plus  d’attendre son père. Je le lui donne immédiatement. Merci à IPROSARUDE et ses encadreurs  qui m’ont aidé à réaliser que je suis apte à contribué au développement de ma famille et de mon pays », ajoute-t-elle.                                               

                                                                                    Par E. Allickan Niragira