En date du 21 au 23 juin 2022, CARE International Burundi à travers son projet Tubakarorero mise en œuvre par l’Iprosarude dans les provinces Gitega, kayanza et Bubanza, a organisé une session de formation sur la SSR/PF( Santé Sexuelle et Reproductive / Planning familial) et lutte contre les VBGs( Violences Basées sur le Genre ) à l’endroit des jeunes volontaires sélectionnés dans toutes les zones d’interventions de l’Iprosarude. Au moins 163 jeunes dont 75 jeunes volontaires qui assurent la gestion des centres pour jeunes, 50 piliers et 38 points focaux d’AUXFIN , ont bénéficié d’une formation sur le module SASA et CVC (Compétence de Vie Courante). Cette formation a permis aux participants de maximiser l’impact des jeunes volontaires, comme partenaires d’un changement positif dans les communautés.
« Dans un pays où plus de 60% de la population a moins de 30 ans, il est primordial de faire participer les jeunes dans le développement durable. « Aujourd’hui, plus que jamais, les jeunes femmes et hommes sont les acteurs du changement, construisant de nouvelles réalités pour eux-mêmes et pour leurs communautés. Partout dans le monde, les jeunes sont les moteurs du changement social et de l’innovation, en faisant valoir le respect de leurs droits humains fondamentaux et de leurs libertés, cherchant de nouvelles occasions d’apprendre et de travailler ensemble pour un meilleur avenir ». A rappelé Monsieur Thierry Nimpagaritse, formateur et chargé des opérations et suivi au sein de Care International Burundi, lors de la formation des jeunes organisée du au 21 au 23 juin 2022, dans toute la zone d’intervention de l’Iprosarude dans le cadre du projet Tubakarorero.
Il a ajouté que Care International Burundi et ses partenaires de mises en œuvre(Iprosarude) reconnaissent cette réalité, et priorisent leur travail avec et en faveur des jeunes à travers l’ensemble de leurs programmes.
Selon Jean Rumbira, chef de projet Tubakarorero , au niveau de l’IPROSARUDE , Les trois jours de formations ont permis l’échange d’informations et de bonnes pratiques entre les participants venus de 11 communes de la provinces Gitega , 9 communes de la province Kayanza et 5 communes de la province Bubanza . Elle a permis aussi de renforcer l’inclusion des jeunes dans le développement durable , et surtout être bien outillé pour aider d’autres jeunes qui fréquentent les centres pour jeunes car tous les formés interviennent dans la gestion des centres pour jeunes dans la cadre du projet Tubakarorero ,
Les jeunes volontaires formés se sont engagés à améliorer leurs stratégies d’intervention afin de prévenir et lutter contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre au sein de leurs communautés. Un engagement pris à la suite de cette formation sur l’approche SASA et ses outils de communication.
Au-cours de cette formation, ils ont appris quatre phases de SASA dont celles de démarrage, la prise de conscience, l’appui mais aussi celle d’entreprendre des actions pour le changement positif.
Ces activistes communautaires précisent que cette approche vient les aider à se mettre ensemble pour travailler dans la lutte contre toutes pratiques néfastes qui bloquent l’épanouissement des femmes et filles. Ils promettent d’impliquer dans la lutte, tous les acteurs influents pour atteindre la situation idéale où les violences sexuelles ne seront plus rapportées dans leurs communautés respectives.
Quant au module CVC, Monseigneur André Florian Ndabarushimana, coach provincial Kayanza, dans le cadre du projet Tubakarorero au niveau de l’IPROSARUDE, précise qu’il est d’une importance capitale car les jeunes apprennent les bonnes manières afin de grandir en étant responsable dans la société. « Les programmes « compétences de la vie courante » sont les programmes qui tentent de renforcer les capacités des personnes à prendre des décisions et à agir d’une manière positive qui leur apportera des bienfaits, ainsi qu’à leur entourage. Leur objectif principal est de promouvoir le bien-être psychologique et physique. Un exemple populaire d’intervention dans ce domaine est l’instauration de programmes qui cherchent à donner aux jeunes les moyens de faire des choix sains et responsables en matière de santé. Les programmes « compétences de la vie courante » sont également prometteurs en tant que stratégie de prévention de la violence envers les femmes et les filles, dans la mesure où les compétences de la vie courante peuvent résoudre des problèmes individuels et interpersonnels qui favorisent les actes de violences », a martelé Monseigneur André Florian.
A l’issu de la formation, les participants ont élaboré des plans d’actions pour l’accompagnement des communautés, surtout intégrer l’approche SASA et CVC au sein des centres pour jeunes.
Il est à signalé que le Tubakarorero vise à remorquer les jeunes, les couples et leurs familles à utiliser les informations et les services SSR dans un environnement socio-économique favorable à la SSR et l’égalité des genres, sans contradictions et soutenu par les grands influenceurs. Il est financé par l’Ambassade des Pays Bas au Burundi et mis en œuvre par le consortium Care International Burundi – Cordaid et leurs partenaires locaux.
E.Allickan Niragira
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