Impact des activités anthropiques sur les peuplements végétaux du parc national de Rusizi au BURUNDI : cas de la palmeraie de secteur

Le travail de recherche a été effectué dans le parc national de Rusizi / zone de plantation de palmiers. L’objectif général de l’étude est d’élucider les impacts des activités humaines sur les communautés végétales du parc de Rusizi, en particulier sur le secteur de la conservation des palmiers.

L’identification des communautés végétales par échantillonnage systématique a été réalisée dans les parcelles du transect d’observation de la dynamique de la végétation et dans les champs de coton à CABIZA. Une enquête socio-économique a été réalisée sur un échantillon de 61 adultes (≥20 ans) des secteurs de Buringa et Gihanga, qui ont été interrogés dans la journée. Les questions portaient principalement sur les ressources végétales récoltées et leurs utilisations ainsi que sur certaines espèces d’arbres à valeur socio-économique. Le traitement et l’analyse des données ont été effectués sous Excel et SPSS. Une carte des activités dans la zone de la palmeraie a été élaborée à l’aide du logiciel ArcGis.

Des espèces telles que Balanitesaegyptiaca, Acacia albida, Acacia polyacantha, Commiphoramadagascariensis et Hyphènepetersiana ont des structures irrégulières et instables. Les ressources végétales récoltées par les résidents locaux utilisées à des fins énergétiques sont de 28,7 % et 28 % dans les secteurs de Buringa et Gihanga, respectivement. Une utilisation dans la construction est estimée à 16,5 % à Buringa alors qu’elle s’élève à 24,6 % à Gihanga.  Les utilisations dans l’alimentation représentent 18,7 % à Buringa et 19,2 % à Gihanga. Les utilisations médicinales représentent 23 % à Buringa et 19,2 % à Gihanga.  Enfin, les utilisations artisanales de ces espèces représentent 13,1 % au Buringa et 9 % au Gihanga. Les exemples mentionnés ci-dessus sont une preuve évidente de l’impact des activités humaines dans le parc.

Et, si des solutions alternatives ne sont pas entreprises, cela pourrait aboutir à une situation plutôt problématique.

Mots clés : Activités anthropiques, zone protégée, Impact, communautés végétales, Burundi