L’espoir de Divine

Divine est l’un des exemples de nombreuses femmes qui accouchent dans des conditions inhumaines par manque de contrainte de la part des membres de leur famille et qui sont rejetées dans la vie.

C’est là que Divine a trouvé un endroit pour donner la naissance à son nouveau-né

Imaginez ce que ce serait avec son nouveau-né, si ce n’est la bonne volonté des passants qui ont amené Divine à IPROSARUDE.

Écoutez son histoire :

Divine KAMARIZA , 23 ans, née à Yazigo, 1995 dans le district de Bugenyuzi, province de Karusi. Elle est l’aînée d’une famille de 8 enfants, son père réside actuellement en Ouganda, et sa mère est avec ses propres parents.

KAMARIZA Divine a quitté ses parents à l’âge de 10 ans à cause de la pauvreté, elle est allée chercher un emploi chez son voisin où elle a travaillé comme femme de ménage pendant 4 mois, puis elle est allée à Bujumbura précisément à BUYENZI où elle a également travaillé comme femme de ménage. Son employeur a quitté Bujumbura pour aller travailler à KIRUNDO précisément à MUKENKE, KAMARIZA Divine était partie avec lui où elle a passé un an puis elle est revenue à Bujumbura parce que les conditions dans lesquelles elle vivait lui étaient défavorables. De retour à Bujumbura, elle a trouvé un emploi à KINAMA, elle a travaillé pendant 4 ans, et elle a conçu la première grossesse et son employeur après avoir remarqué qu’elle était enceinte, il l’a chassée et elle est allée à GITEGA à Magarama où elle a vécu comme mendiante après avoir accouché. Après avoir sevré son enfant du lait maternel, Divine a donné le bébé à un membre de la famille qui réside à KARUSI puis elle est retournée à GITEGA précisément à KARERA où elle était la femme de ménage d’une personne dont elle ne se souvient pas du nom. Après quelques années KAMARIZA Divine a quitté KARERA pour aller à RANGO (Chez maman Badia) là aussi, elle a travaillé comme femme de ménage puis elle s’est retrouvée amoureuse d’un garçon qui était le marié et ce dernier l’a mise enceinte une seconde fois. Son ami (son compagnon) lui rassure qu’il est responsable de cette grossesse et qu’il va essayer de s’occuper du futur nouveau-né mais malheureusement, le garçon est malhonnête et il s’enfuit. Au bout de quelques mois, Divine a constaté que ce dernier avait disparu de cette région.

Son employeur, lui aussi, après avoir constaté que Divine était enceinte, l’a chassée de la maison et elle a jugé bon de faire du commerce d’avocats car elle disposait d’un capital de 7000 BIF(4 USD). Divine a continué à vivre de sa petite entreprise et pendant la nuit, elle a dormi dans des bâtiments qui ne sont pas encore terminés puis elle s’est réveillée très tôt le matin pour que personne ne sache où elle a dormi pendant la nuit.

Son employeur, lui aussi, après avoir constaté que Divine était enceinte, l’a chassée de la maison et elle a jugé bon de faire du commerce d’avocats car elle disposait d’un capital de 7000 BIF(4 USD). Divine a continué à vivre de sa petite entreprise et pendant la nuit, elle a dormi dans des bâtiments qui ne sont pas encore terminés puis elle s’est réveillée très tôt le matin pour que personne ne sache où elle a dormi pendant la nuit.

À la fin de la grossesse, dès que les premières contractions apparaissent, Divine se précipite dans un hangar avec l’intention d’accoucher et d’y laisser son enfant, censé être sauvé peut-être par une personne de passage, et c’est dans les 20 minutes qui ont suivi la naissance que Divine a été vue par un membre du personnel de la Polyclinique Espoir de Gitega (clinique d’IPROSARUDE) qui était rentré chez lui après le travail et ce dernier l’a conduite le plus rapidement possible à la Polyclinique Espoir de Gitega où elle a reçu des soins tels que la réparation de la lacération périnéale et la guérison manuelle ainsi que la prise en charge de l’anémie car elle saignait beaucoup. À la polyclinique Espoir de Gitega, le nouveau-né a également été soigné en luttant contre l’infection néonatale, l’hypoglycémie, l’hypothermie et en soignant le cordon ombilical. La mère et l’enfant étaient maintenus à l’hôpital pour une surveillance étroite et un traitement prescrit. Il convient également de noter que ces cas ont été notifiés aux services administratifs et judiciaires. Actuellement, la mère et l’enfant vont bien, pas de problème.

Besoins actuels

  • La mère demande que, comme auparavant, elle continue à être soutenue moralement et matériellement.
  • Pour lui donner un petit capital afin qu’elle puisse continuer à faire du commerce pour avoir assez à manger
  • De s’occuper de son enfant jusqu’à l’âge de 5 ans au moins, car si l’enfant tombe malade, elle ne pourra pas le faire soigner
  • L’aider en lui donnant un logement parce qu’elle ne voit nulle part ailleurs où aller

Elle remercie chaleureusement toute l’équipe de la Polyclinique Espoir de Gitega et en particulier Mme BUCUTI Fidélité qui l’a évacuée vers le milieu hospitalier et M. NDAYIZEYE Félix qui s’est occupé de son enfant même en dehors des heures de travail.

Merci, que Dieu vous bénisse.

Après le traitement de Divin et de son enfant

Actuellement Divine après la sortie de la clinique, a recommencé le petit commerce qui lui permet de surmonter les besoins de la vie quotidienne (location de maison, ration alimentaire) pour elle et son enfant.

A ce jour, 5 mois après la naissance de l’enfant, son état général lors de la consultation avec le pédiatre de la clinique IPROSARUDE et IPROSARUDE continuent à soutenir les soins médicaux de Divine.

IPROSARUDE demande aux personnes charitables une contribution en matériel ou en argent pour aider Divine ainsi que d’autres femmes qui sont dans des conditions similaires.

Que Dieu vous bénisse !!!

Pour IPROSARUDE, le Dr Jean Pierre Ndayirukiye, Directeur exécutif